Alerte communiquée par la préfecture du Jura

Foyer de grippe aviaire en Saône et Loire

Un foyer d’Influenza aviaire hautement pathogène a été diagnostiqué dans un élevage sur la commune de MONTRET en Saône-et-Loire sur des oies qui présentaient des symptômes neurologiques.

L’abattage a été réalisé, l’enquête épidémiologique est en cours pour trouver l’origine de ce foyer.

Des zones de protection (3km), de surveillance (10km) et une zone réglementée supplémentaire (20km) ont été définies.

Communiqué de presse de la préfecture 71, disponible  sur son site: 
https://www.saone-et-loire.gouv.fr/influenza-aviaire-un-premier-foyer-detecte-en-a15549.html

Ce cas vient s’ajouter aux 130 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevages commerciaux et aux 57 foyers en basse-cours recensés à la date du 7 décembre 2022. 

Le nombre de cas est en forte augmentation. 
Je vous rappelle que depuis le 8 novembre 2022, le niveau de risque relatif à l’influenza aviaire hautement pathogène est au stade « élevé » sur l’ensemble du territoire métropolitain, ce qui entraîne un renforcement des mesures de surveillance et de prévention de l’IAHP.

Je vous rappelle ci-dessous les principales mesures consécutives à ce changement de niveau sur tout le territoire métropolitain :

  • la mise à l’abri des volailles des élevages commerciaux et claustration selon l’annexe II de l’instruction technique du 18/11/2021 en pièce jointe, avec une alimentation et un abreuvement à l’intérieur des bâtiments, permettant d’empêcher tout contact avec les oiseaux sauvages,
  • le dépistage virologique avant tout mouvement de palmipèdes prêts à engraisser entre deux sites,
  • l’interdiction des rassemblements d’oiseaux et de volailles (pour des concours ou sur les marchés par exemple, sauf dérogations à instruire par la DDETSPP), 
  • le transport et l’usage des appelants ainsi que le lâcher de gibier à plumes plus restreints ( articles 8 et 10 de l’arrêté du 16 mars 2016 en pièce jointe),
  • le lâcher d’anatidés interdit,
  • la déclaration des mises en place et sortie de volailles dans un délai maximal de 48h,
  • la surveillance clinique quotidienne dans les élevages commerciaux et dans les exploitations non commerciales.

Pour votre information, dans les établissements à finalité non commerciale, les volailles et oiseaux captifs détenus sont claustrés ou protégés par des filets, sans dérogation possible. Ces établissements doivent eux aussi apporter la plus grande vigilance quant aux signes d’alerte qui doivent faire appeler sans délai un vétérinaire sanitaire.

Je vous remercie de diffuser ces informations aux détenteurs d’oiseaux autour de vous, de veiller au strict respect des mesures de biosécurité, tant en élevage que lors des transports d’oiseaux/volailles, et de nous signaler toute suspicion d’influenza aviaire.

Enfin, j’appelle votre attention sur l’importance de signaler sans délai à l’OFB (Office Français de la Biodiversité : 03 84 86 81 79) ou à la Fédération Départementale des Chasseurs (FDC : 03 84 85 19 19) toute mortalité d’oiseaux sauvages. 

Je vous rappelle les critères d’alerte en ce qui concerne la découverte de cadavres d’oiseaux sauvages :

  • cygne : collecte à partir du premier oiseau trouvé mort
  • mortalités groupées d’oiseaux sauvages correspondant à la découverte d’au moins 3 cadavres d’oiseaux d’une ou plusieurs espèces sur un même site (sur un rayon d’environ 500m) et sur un laps de temps maximal d’une semaine,
  • mortalités isolées des oiseaux appartenant aux familles suivantes : anatidé, laridé, rallidé (=1 oiseau mort).

Les oiseaux en état de décomposition avancée, tués à la chasse ou dont la cause de la mort paraît évidente, comme par exemple le botulisme, ne seront pas analysés.
Les mesures décrites ci-dessus sont susceptibles d’évoluer avec la situation sanitaire.